Voici une magnifique édition reliée du chef-d'œuvre de Fiodor Dostoïevski, Crime et Châtiment. Publié initialement en feuilleton dans le Russian Messenger en 1866, ce roman est né d'une situation inédite. À cette époque, Dostoïevski était orphelin, emprisonné, avait frôlé la mort, avait perdu sa femme et son frère, et était criblé de dettes. C'est de cet homme qu'est née l'histoire des conséquences psychologiques d'un crime. Dans ce livre, Raskolnikov assassine une vieille prêteuse sur gages malfaisante. Un soulagement, selon lui, car cette femme opprimait les faibles, et cet acte lui permet de résoudre ses problèmes financiers. Pourtant, c'est un crime, et la culpabilité commence à le ronger, même s'il se considère comme un « homme hors du commun » dont les actions sont au-dessus des lois. Cette édition, aux tranches dorées et aux superbes pages de garde, est un cadeau idéal et constituera un précieux ajout à toute bibliothèque.
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À propos de l'auteur
Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (également orthographié Dostoïevski), le plus important écrivain russe de son temps, naquit le 11 novembre 1821 à Moscou. Dès son plus jeune âge, il fut initié à la littérature par les contes et légendes populaires qu'on lui racontait. Après ses études, Dostoïevski devint sous-lieutenant. En 1843, il commença à travailler comme lieutenant du génie. Sa première œuvre, une traduction d'Eugénie Grandet de Balzac, fut publiée la même année. Pauvres Gens, son premier roman, parut en 1846. Entre 1846 et 1849, Dostoïevski écrivit des récits au rythme trépidant. Ses nouvelles, telles que « La Logeuse », « Un Cœur Faible » et « Nuits Sauvages », furent régulièrement publiées dans les Annales de la Patrie. Dostoïevski publiait également la revue mensuelle Vremya, sous la direction de son frère. De ses expériences traumatisantes, de la misère de son existence et de sa pauvreté constante naquit son chef-d'œuvre : Crime et Châtiment. Dostoïevski écrivit de nombreuses autres œuvres remarquables, telles que Notes d'un souterrain (1864), L'Idiot (1868-1869), Les Possédés (1873), L'Adulte (1875) et Les Frères Karamazov (1881), son dernier ouvrage. Le 9 février 1881, il s'éteignit des suites d'hémorragies multiples.
